Le pays, comme on le voit, est tout coteaux, collines et rochers ; et ce sont les faïsses où la terre qui glissait est contenue depuis des temps comme un torrent, avec des barrages en pierres sèches, pour qu’on pût y planter cette vigne qui, ailleurs, accuse tous les défauts, et qui a le mérite ici d’être opiniâtre, se passant même de sulfatage, et qui donne un petit vin sans renom, mais dont on est fier lorsqu’on le fait goûter.
par Joseph Zobel, dans Le Soleil Partagé (1964) — et un magnifique exemple d'utilisation du mot "faïsse" sur le Wikitionnaire.
Je pense que Zobel parle des cévennes d'autour d'Alès (où il s'est installé à sa retraite), mais ça pourrait être ici ! Livre immédiatement sur ma liste à lire.